WIZZZ - French Psychorama - 1967/1975 - VOLUME 5
-
Label
- Born Bad Records
-
Date de sortie
- 31 octobre 2025
-
Pressage
- Original
-
État du produit
- New
-
Vinyle
- Black
Description
Le voyage dans les archives pop francophones se poursuit avec ce cinquième volume gorgé de fuzz, de gimmicks et de contestation. Loin des hit-parades, les titres sélectionnés témoignent d’une grande liberté créatrice, souvent épaulée d’un humour corrosif. Bienvenue dans l’univers surprenant, kaléidoscopique et coloré des late-sixties et early-seventies, Wizzz !
Originaire de Montauban, Robert Pico vient à la chanson par hasard quand il rencontre René Vaneste, directeur artistique chez Pathé-Marconi. Ce dernier le fait monter à Paris pour un premier 45 tours EP en 1964. Un an plus tard, Pierre Perret le fait entrer chez Vogue où il enregistre son deuxième disque avec l’orchestre de Claude Nougaro, puis Sylvie Vartan l’introduit chez RCA où il enregistre quatre 45 tours dont l’étonnant jerk Chien Fidèle soutenu par une guitare fuzz ébouriffante. Parallèlement à sa carrière solo, il compose pour d’autres artistes : Alain Delon (un titre enregistré mais resté inédit), Magali Noël, Bourvil ou Georges Guétary. Dans le Paris des sixties, il fréquente Mireille Darc, Elsa Martinelli, Marie Laforet, France Gall, Françoise Hardy, Petula Clark, Régine, Dani, Serge Gainsbourg, Joe Dassin, Franck Fernandel, Charles Level ou Roland Vincent. Malgré ses efforts et un grand prix Sacem obtenu pour son ultime disque, Robert Pico ne rencontre pas le succès espéré dans le show-business et décide de quitter Paris pour retrouver le Sud-Ouest où il se consacre à l’écriture. Auteur de 23 livres (dont Delon et Compagnie, Éditions Jean-Marc Savary 2025, consacré à ses souvenirs de jeunesse et à ses nombreuses rencontres), il est aujourd’hui soulagé de n’être jamais devenu vedette et poursuit son œuvre avec passion.
En 1969 sort le film franco-italien Erotissimo du réalisateur Gérard Pirès (auquel on doit Taxi sorti en 1998, écrit et produit par Luc Besson). Cette comédie pop réunit Annie Girardot, Jean Yanne, Francis Blanche, Serge Gainsbourg, Nicole Croisille, Jacques Martin ou encore Patrick Topaloff ; la musique est écrite par Michel Polnareff et William Sheller avec le concours de Jean-Lou Dabadie pour les paroles. « La Femme Faux-cils » interprétée par Annie Girardot évoque les émois d’une riche épouse de PDG qui souhaite développer son sex-appeal sous l’influence de la publicité et des magazines. Groovy, pétillant et léger, ce titre aux arrangements luxuriants critique avec humour la société consumériste et les standards de la beauté conjuguée au féminin.
« Je suis l’état » (1967) est le titre-phare du premier 45 tours EP du chanteur-compositeur-interprète Spauv Georges alias Georges Larriaga, plus connu sous le nom de Jim Larriaga (1941-2022). Né de parents boulangers, le jeune homme se destine à la coiffure quand il découvre les musiques anglo-saxonnes à travers Elvis Presley et les Beatles. Suite à ce choc, il décide de devenir auteur-compositeur et se donne cinq ans pour réussir. Il enregistre ses deux premiers disques à compte d’auteur pour le label RCA sous le pseudonyme de Spauv Georges, soit le sobriquet donné dans sa jeunesse par la mère de son ami Jean-Pierre Prévotat (futur batteur des Players, du groupe Triangle ou de Johnny Hallyday). Incarnant un jeune homme dépressif et décalé, Spauv Georges crée des chansons corrosives et amusantes qui ne rencontrent pas le grand public, malgré un passage télé chez Jean-Christophe Averty.
Conseillé par son fidèle ami auteur-compositeur Jean-Max Rivière, Georges Larriaga rencontre au début des années 70 le futur chanteur Carlos, alors secrétaire de Sylvie Vartan. Il écrit pour lui « La vie est belle », « Y’a des indiens partout » ou encore « La cantine », énorme succès populaire en 1972. Il compose également pour Claude François (« Anne-Marie », 1971), Charlotte Julian (« Fleur de province », 1972), participe au lancement de l’enfant-chanteur Roméo (4 millions de disques vendus), et signe plus tard le hit « Pas besoin d’éducation sexuelle » (1975) pour la jeune Julie Bataille. En 1971, Jim enregistre un album pour Disc’Az: « L’univers étrange et fou de Jim Larriaga », qui contient des perles pop comme « La maison de mon père ».
L’histoire de la chanson Zoé commence quand Pierre Dorsay, directeur artistique chez Vogue, propose au chanteur et musicien suisse Pierre Alain d’écrire pour une nouvelle chanteuse. L’inspiration lui vient quand il s’aperçoit que Zoé (le nom de l’artiste) est aussi le nom de la première pile atomique française crée en 1948, constituée d’oxyde d’uranium plongé dans l’eau lourde ! Le texte évoque un bouillonnement d’énergie à manipuler avec précaution, tandis que l’instrumentation fait écho à cette thématique atomique avec notamment l’utilisation d’un thérémine.
La carrière de Zoé n’a duré que le temps d’un 45 tours mais il semble que la vocaliste cachée derrière ce pseudonyme soit Christine Fontane, responsable de plusieurs EP’s, d’un bon album dans le style « popcorn » en 1964 et d’une poignée de 45 tours pour enfants dans les années 1970. Quoi qu’il en soit, c’est encore une autre fille qui est photographiée sur la pochette.
Par la suite, Pierre Alain a poursuivi sa carrière, écrivant des chansons pour lui-même ou Marie Laforêt, Danièle Licari, Alice Dona, Arlette Zola (3ème à l'Eurovison en 1982) et obtenant une brassée de disques d'or et de platine au Canada. Inventeur avec plusieurs brevets à son actif, président de l’Académie romande, du Cercle des Rousseauistes, académicien rhodanien des Lettres, membre de l'Alliance française qu'il présida à Genève, il compose maintenant des musiques atonales, des livres et des poèmes. Il dirige par ailleurs "Les Mardis de Pierre Alain" au "P'tit Music'Hohl" de Genève où il chante et invite d'autres talents.
Gorgé de chœurs orientaux et de guitare fuzz, « Fou » est issu de l’unique 45 tours EP Vogue de Jacques Da Sylva sorti en 1967. Malgré la qualité de cet enregistrement, la trace du chanteur disparait après ce premier effort.
Valentin est un chanteur de pop baroque né en Belgique, auteur et compositeur de la majorité des titres de ses trois 45 tours parus à la fin des années 60 au Canada. Une légende voulait qu’il se soit réincarné en Jacky Valentin au cours des seventies pour une carrière rock’n’roll revival en Belgique mais son frère ainé nous a hélas démenti l’information. Les deux premiers singles de Valentin sont arrangés par Claude Rogen, pianiste de studio parisien venu au Canada pour assurer la promotion de la chanson « Mister A Gogo », soit la reprise du « Laughing Gnome » de David Bowie adaptée par la chanteuse Delphine son épouse d’alors. Loin de son réseau habituel, Claude Rogen assure des arrangements pour Polydor, dont ceux de « Je suis un vagabond » en 1969, jerk à cordes à l’optimisme rageur.
Jacques Malia écrit, compose et enregistre son unique 45 tours EP pour Festival en 1966. « Histoire de gitan » est un incroyable titre beat avec scat bohémien qui relate les aventures d’un musicien gitan monté à Paris pour réussir dans le Music-Hall, sans succès. Le héros de la chanson et son auteur ont sans doute connu un destin similaire, Jacques Malia étant retombé dans l’anonymat après cette étonnante tentative.
Bernard Jamet a enregistré deux 45 tours EP Barclay à la fin des sixties et co-signé une poignée de titres avec Christine Pilzer, Pascal Danel ou les prolifiques auteurs-compositeurs Michel Delancray et Mya Simile. Le titre « Raison Légale » (1968), son chef d’œuvre, plonge l’auditeur en plein tribunal à l’heure du jugement d’un assassin, sur un rythme jerk avec arrangements free. Une bizarrerie paranoïaque, juridique et psychédélique unique en son genre.
Jean-Pierre Lebrot-Millers commence sa carrière dans le show-business en 1967 en tant que chanteur et compositeur pour la marque Philips. Après trois 45 tours, il compose quelques titres d’un nouveau genre avec son ami Pierre Halioche dans le contexte de libération sexuelle et de démocratisation des drogues. Portées par des paroles sulfureuses, « Les filles du hasard » et « Barbara au Chapeau Rose » paraissent sur un 45 tours Philips en 1968. Le personnage de Barbara est inspiré d’une reine des nuits parisiennes des années psychédéliques : la model Charlotte Martin qui fut la compagne d’Eric Clapton de 1965 à 1968, puis de Jimmy Page de 1970 à 1983. Les arrangements de Jean-Claude Petit avec tablas en intro, cuivres soul et guitare hendrixienne soulignent la flamboyance d’un personnage hédoniste et sexy, dont le chien s’appelle Junkie car « Junkie est un nom exquis » ! Le titre est enregistré en direct avec l’orchestre au complet, en 3 prises.
Aussitôt après sa sortie, le disque est censuré par Europe 1 et RTL pour ses allusions aux paradis artificiels. Jean-Pierre Lebrot est alors interdit d’antenne, puis remercié par sa maison de disques. Il change son nom d’artiste en Jean-Pierre Millers tandis que son comparse Pierre Halioche se transforme en D. Dolby pour une nouvelle composition onirique, « Chilla », que Jean-Pierre produit lui-même et qui bénéficie d’arrangements signés Jean Musy. Encore une fois, la chanson est immédiatement censurée partout. Après ce nouvel écueil, il décide d’arrêter de chanter et enchaîne les petits boulots pour subvenir aux besoins de sa femme suédoise et de leur fils jusqu’au jour où il rencontre Jean-Pierre Martin alors directeur de production chez Decca, qui a travaillé avec Manu Dibango. Il propose à Jean-Pierre Lebrot-Millers alors employé chez Rank Xerox, de devenir directeur artistique chez Decca. Il accepte et devient un an plus tard directeur de promotion (radios, presse, télévision), s’occupe du premier disque de Julio Iglesias pour Decca qui devient un tube énorme et lui permet de rencontrer Claude Carrere. Ce dernier lui demande d’écrire de nouvelles chansons et d’en trouver les interprètes comme un « talent-scout », c’est ainsi que Jean-Pierre découvre Julie Pietri ou Corinne Hermès. Il compose « Ma Pompadour » pour Ringo, le mari de Sheila et reprend le micro pour le hit syncopé « Rendez-Vous » en 1982.
La même année, Jean-Pierre Lebrot-Millers tente de sortir un titre pour lequel il s’est lourdement endetté : « Si la vie est un cadeau ». Il l’a enregistré à Londres et le présente à d’innombrables professionnels qui refusent tous de s’engager. Même topo du côté d’Antenne 2 et de la Sacem quand il propose la chanson pour représenter le France à l’Eurovision. Puis il rencontre Haïm Saban, qui produit des musiques de dessins animés et vient de lancer le générique de Goldorak. Saban écoute la chanson et déclare que c’est un tube en puissance. Il envoie Jean-Pierre et Corinne Hermès rencontrer le PDG de la radio et de la télévision du Luxembourg. Ce dernier les reçoit, demande à écouter un couplet et un refrain a capella dans son bureau, et les engage aussitôt pour représenter le Luxembourg à l’Eurovision 1983. Ils refont les arrangements, un nouvel enregistrement et Haïm Saban devient coproducteur. La chanson gagne l’Eurovision 1983, belle revanche pour notre héros. Il enchaîne les productions et traine avec le groupe Nacash en Belgique quand un couple vient lui présenter leur fille pour une audition improvisée dans une chambre d’hôtel. La fillette chante « Les démons de minuit » en dansant au son d’un radio-cassette. Emballé, il lui fait prendre des cours de chant pendant un an, lui compose une chanson (il a une mélodie et un titre mais pas de paroles) et cherche un parolier, ce sera Guy Carlier. Ils enregistrent la chanson qui est alors un slow au studio CBE de Bernard Estardy et donnent un nouveau prénom à la chanteuse : Melody. La chanson est proposée au métier sans succès, puis Estardy appelle Jean-Pierre pour lui dire qu’il faut changer le rythme et faire un pop-rock. Le résultat plait énormément à Orlando, frère de Dalida, qui décide de coproduire le titre, « Y’a pas que les grands qui rêvent » qui devient un classique. Depuis la chanson a été reprise par Juliette Armanet (en slow, comme à l’origine) ou Valentina.
Issu d’une famille d’aristocrates bretons, Hervé Mettais-Cartier est animateur au Queen Kiss, une discothèque de Poitiers, quand il crée le groupe Les Concentrés avec Michel (comédien) et Christian (technicien radio). Ensemble, ils bâtissent un répertoire de chansons délirantes (« Ma bique est morte », « J’suis un salaud », « Fils de dégénéré »… ) qu’ils défendent sur scène tout de blanc vêtus (en hommage au « lait concentré »). Ils se produisent au Bliboquet et à l’Olympia en 1968 pour la 10° édition des « Relais de la chanson Française » organisés par L’Humanité-Dimanche et Nous les Garçons et les Filles sous le patronage de Pepsi Cola. Lauréats dans la catégorie auteurs-compositeurs aux côtés de la chanteuse Dorte (Danemark), ils bénéficient d’une visibilité qui leur permet d’enregistrer un 45 tours et de passer à la télévision dans l’émission de Jean-Christophe Averty. La face A du disque présente « Bruno le ravageur », casatchok dédié à Bruno Caquatrix le directeur de l’Olympia, surnommé dans la chanson « Coq Atroce » ou « croque-actrices », tandis que la face B est consacrée à « Fils de dégénéré », hommage farfelu aux origines aristocratiques d’Hervé qui mêle l’absurde à de savantes harmonies vocales.
Après les Concentrés, Hervé Mettais-Cartier crée le duo La Paire et sa Bêtise avec son ami Olivier Robert. Ils se produisent dans les cabarets parisiens et partent en tournée avec Pierre Vassiliu. À la fin des années 70, Hervé Mettais-Cartier se lance dans une carrière solo. Il enregistre deux albums pour le label Motors en 1978 et 1979 qui ne rencontrent pas le succès espéré faute de promotion. En 1980 il rencontre Bernadette avec laquelle il fonde une famille et crée un spectacle de « chansons à voir » qu’il défend jusqu’à son décès fin 2024.
Publicité est issu du dernier 45 tours EP des Missiles (Ducretet Thomson, 1966), un disque qui contient aussi « La (nouvelle) guerre de cent ans », incluse sur le volume 4 de notre série Wizzz ! Merci de vous reporter au livret pour (re)découvrir l’histoire du groupe.
« Il mesure 1 m 82, il a 28 ans, il pèse 135 kg, il est noir et belge » : voici la description du chanteur Hegesippe que l’on peut lire au dos de son unique single (Decca, 1967). Il apparait sur les photos de pochette vêtu d’une toge grecque tel un gag hippie en cette fin d’année 1967. Dans « Le crédo d’Hegesippe », cet ex-gorille d’Antoine et des Charlots joue la savoureuse carte de la brute épaisse convertie au Flower-Power et à la non-violence, sur des arrangements signés Jean-Daniel Mercier aka Paul Mille.
« Ethéro-disco » est paru sur un disque publicitaire destiné aux clients de la société Maréchal (Liège, Belgique) pour la nouvelle année 1979. Sur un rythme funky se succèdent les imitations de célébrités (Brigitte Bardot, Jacques Dutronc, Fernandel… ) délivrant un texte énigmatique traitant de produits pharmaceutiques comme l’éther, le bismuth ou l’aspartate. Le titre est composé par Dan Sarravah (responsable du « Hold-up inusité » de Joanna inclus sur Wizzz ! Volume 3) et Tony Talado, à la fois chanteur (un 45 tours en 1967), auteur-compositeur (une quinzaine de références entre 1964 et 1985 dans des styles très divers allant de la surf music au disco en passant par les variétés), auteur (Devenez Végétarien, éditions Dricot 1985), dessinateur publicitaire et psychologue.
Décollez-les occupe la face A de l’unique 45 tours de Mamlouk, un pseudonyme pour Marsel Hurten auquel on doit quelques EP’s à la fin des sixties mais aussi les musiques de « Capri, c’est fini » pour Hervé Vilard, « la Haine » pour Claude Channes, « On m’a toujours dit » pour Annie Philippe ou « Panne de Cœur » pour Nancy Holloway.
Cette étrange chanson aux cuivres afro-beat ponctuée des dialogues délirants entre un chef de cuisine et ses commis, est le résultat d’une collaboration entre Marsel Hurten et l’un de ses voisins photographe de Pavillon-sous-Bois (93) où le musicien s’est installé à son retour de la guerre l’Algérie. Un vidéo-clip est tourné pour assurer la promotion du 45 tours.
Marsel Hurtens est né à Tourcoing (59) dans une famille de musiciens. Très jeune, il entre dans l’harmonie fondée par son grand-père en jouant du piston puis étudie la trompette au conservatoire et la guitare en autodidacte. Musicien d’orchestre, il tourne en France, en Belgique, en Allemagne et en Angleterre, réalise une série de 45 tours solo entre 1965 et 1968 pour les labels DMF et Az, puis cesse d’enregistrer pour se consacrer à d’autres artistes (Gilles Olivier, Noëlle Cordier… ).
« L’amour nu » (Vogue, 1971) est l’œuvre du groupe belge éphémère Mozaïque. Le titre écrit par le chanteur Jacques Albin ressemble beaucoup à une autre de ses compositions, « Carré Blanc » enregistrée par lui-même en 1969 pour Disc’AZ.
Porté par le micro-label Lumi Son basé à Marignane (Côte d’Azur), Jean-Marc Garrigues sort à la fin des sixties deux 45 tours défendant les couleurs du jerk à la française. La chanson « Je dis Non » est une courte et jouissive ode à la jeunesse, à la pop-music et à la contestation.
Auteur-compositeur-interprète, Jacques Penuel a réalisé trois 45 tours dont le premier, « Astronef 328 » (Fontana, 1969), propose une suite d’accords vertigineuse ponctuée d’effets sonores, un texte de science-fiction et des arrangements signés Jean-Claude Vannier.
Nous tenons à remercier chaleureusement Pierre Alain, Moon Blaha, Marsel Hurten, Bastien Larriaga, Jean-Pierre Lebrot-Millers, Bernadette Mettais Cartier, Robert Pico, Olivier Robert, Claude Rogen, Micky Segura.
Tracklist
A2- Annie Girardot - La femme faux cils
A3- Spauv Georges - Je suis l'état
A4- Zoé - Zoé
A5- Jacques Da Sylva - Fou
A6- Valentin - Je suis un vagabond
A7- Jacques Malia - Histoire. de Gitan
A8- Bernard Jamet - Raison Legale
B1- Jean-Pierre Lebort - Barbara au chapeau Rose
B2- Les Concentrés - Fils de dégénérés
B3- Les Missiles - Publicité
B4- Hegessipe - Le credi d'Hegessipe
B5- Marechalement Votre - Ethero Disco
B6- Mamlouk - Decollez les
B7- Mozaique - L'amour nu
B8- Jean-Marc Garrigues - Je dis non
B9- Penuel - AStronef 328
Avis (0)
