Depuis 2013, Maël de son vrai prénom, développe des sonorités empreintes d’évasion et d’électronique qui, au fil des projets, sont parvenues à toucher un public très large, allant jusqu’à faire culminer l’un de ses premiers titres We’ve never met but can we have a coffee or something ? à près de 25 millions d’écoutes cumulées. Mais in love with a ghost, ça n’est pas que des chiffres, loin de là.
Depuis son premier ep Let’s Go paru en 2016, un scénario à la trame encore inconnue se dessine. Les images que la musique d’in love with a ghost procurent se traduisent par une identité visuelle singulière, notamment réalisée par l’artiste Sarlisart, et inspirée certes de l’univers des animes japonais, mais aussi de jeux vidéo. Dans ses clips, sur les pochettes de ces EP à succès tels que Healing, sorti en 2017, ou encore Gay Story, composé en une journée un an plus tard, des personnages naissent et évoluent, devenant des identités propres. La figure principale de sa discographie, traverse sans effort les identités de genre.
Au sein de cet univers, on retrouve le piano comme ligne directrice, instrument avec lequel son parcours de production a commencé, et une identité future bass et future beat complexe. Il y a beaucoup de mélancolie dans cette musique, beaucoup de rêverie et d’apaisement. C’est d’abord sur la scène rennaise que sa musique s’est fait une place. En son sein, elle apparaît comme une entité à part, ce qui lui vaut sa programmation dans de nombreux festivals tels que I’m From Rennes, Maintenant, et d’être choisie pour effectuer l’une des premières parties de Thylacine. Mais c’est surtout sur les réseaux que sa communauté grandie à vue d’œil. Proche de sa fan base, fidèle, son image de bedroom producer et d’autodidacte ne rend son parcours que plus bluffant encore.