Poèmes Pulvérisés
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Label
- Infiné
- Crybaby
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Date de sortie
- 6 juin 2025
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Pressage
- Original
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État du produit
- New
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Vinyle
- BioVinyl
- Clear
Description
Depuis Le Cirque de Consolation, son deuxième album sorti en 2021, un séisme a eu lieu dans la vie de Léonie Pernet.
La musicienne s’est rendue au Niger, à la rencontre de sa famille paternelle, jusqu’alors inconnue. Au retour de son voyage, Léonie découvre un vers de René Char : “J’ai pris ma tête comme on saisit une motte de sel et je l’ai littéralement pulvérisée”. Cette fulgurance ne la quitte plus et la conduit au Poème pulvérisé, recueil du poète résistant paru en 1945. Ce dernier s’ouvre par une question : “Comment vivre sans inconnu devant soi ?”
Faisant le choix du pluriel, c’est ainsi que Léonie décide du nom de son troisième album : Poèmes pulvérisés, à paraître en juin 2025 chez Crybaby et Infiné.
À la croisée des continents, elle y relie les ciels calcaires de la Marne de son enfance aux déserts du Niger. De la musique classique et électronique en passant par la French Pop, les rythmes africains, arabes et des sonorités expérimentales, Léonie Pernet pulvérise la forme, la langue et la composition. De quoi sommes-nous les fragments épars ?
Elle convoque alors un “nous” réconciliateur pour “réparer un peu le monde”, fusionnant les genres, brisant l’identité et les frontières, pour créer des ponts entre le Nord et le Sud de “Paris à Brazzaville”. Guidée par une intuition profonde, la musicienne appelle au réveil, au sursaut, dans un monde qui vacille.
Poèmes Pulvérisés s’ouvre par un morceau instrumental annonciateur, Brûler pour briller*, où les voix synthétiques et les textures électroniques dialoguent avec une orchestration hypnotique dont Léonie a le secret : les violons sont à l’honneur , et Philip Glass n’est jamais très loin. On y entend la voix de la comédienne Louise Chevillotte dire le poème inaugural du recueil de René Char, « né d’un puits de boue et d’étoiles ». L’intention de l’album est affirmée, revendiquant son hybridité instrumentale, et l’urgence de l’expression par la poésie.
Par la suite, Poèmes Pulvérisés se compose d’hymnes entêtants, tels Acid Niger, Touareg ou encore Paris-Brazzaville, morceaux électroniques et percussifs, affirmant le désir d’un monde sans frontière. Léonie Pernet chante pour les marges, les oubliés, les laissés pour compte. Dans le morceau Dispak Dispac’h, issu de sa collaboration avec la metteuse en scène Patricia Allio, les voix de personnes sans-papiers lors d’une manifestation martèlent le désir de justice, portées par les synthétiseurs persistants de la musicienne.
Léonie Pernet livre aussi dans ce troisième opus des chansons engagées très intérieures, des ritournelles intemporelles, déjà des classiques. Dans Réparer le monde ou encore Les Rênes, elle appelle à la paix, inlassablement. Les titres Je suis un souvenir, Le pas de l’au-delà ou encore L’horizon ose explorent les fragments de l’identité et du passé, cherchant à en rassembler les morceaux épars pour rebâtir un nouvel horizon. Le dernier morceau de l’album, Nymphéas, est comme un secret livré, à la fois la clé de la quête, et début du chemin.
Sur cet album, Léonie a eu le désir de réunir des collaborateur.ices qui lui sont chèr.es, qu’ils viennent du cinéma, de la musique, ou du théâtre. On retrouve à la co-réalisation Jean-Sylvain Le Gouic (ex membre du groupe Juvéniles), fidèle compagnon de route depuis Le Cirque de Consolation. Sont également présent.e.s son amie Clara Ysé, chantant les chœurs de Réparer le monde, ou son petit frère, Pierjean Pernet, qui a co-écrit et chante avec Léonie Le pas de l’au-delà.
Pour l’image, Léonie Pernet a travaillé avec Delphine Diallo, artiste visuelle et photographe franco-sénégalaise, qui renouvelle, à travers ses travaux, les représentations des femmes noires, s’affranchissant des limites du temps
Tracklist
A2_Je suis un souvenir
A3_Touareg
A4_Le pas de l’au-delà
A5_Réparer le monde
B1_L’horizon ose
B2_Dispack dispac’h
B3_Paris-Brazzaville
B4_Acid Niger
B5_Les rênes
B6_Nymphéas
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